Petite baie de 5 millimètres que l’on retrouve en grappe sur le groseillier, arbuste pouvant atteindre 1 mètres d’envergure. On compte environ 150 variétés de groseilles différentes à travers le monde.
Les groseilles rouges sont des fruits acides. C’est pour cette raison qu’elle est très souvent employée cuite et additionnée de sucre pour les gelées, les confitures, en pâtisserie ou même en sirop. On trouve également la groseille de couleur blanche, plus sucrée et suave.
Version salée, elle habille les salades composées. Elle permet de réaliser des sauces délicieusement aigrelettes pour le gibier, les rôtis et le foie de veau notamment. Il suffit de l’ajouter en fin de cuisson, au jus de la viande, ou dans la poêle à déglacer avec du miel et du vinaigre pour préparer rapidement une sauce aigre-douce. La groseille à maquereau accompagne, elle, davantage les poissons. Elle va cela dit très bien avec le canard, comme le savent bien les Britanniques. Ils l’intègrent par ailleurs à la préparation de chutneys.
Originaire d’Asie et d’Amérique du Nord, la groseille fait son apparition dans les jardins français à partir du XIIème siècle, notamment en Lorraine.
Venue tout droit de Scandinavie, la groseille est le fruit du groseillier, cultivé dans les jardins français depuis le Moyen Âge. Ces grappes de petites baies rouges ou blanches sont cultivées, en faible quantité, dans la vallée du Rhône, le Val de Loire et en Côte d’Or.
Elles sont récoltées en juin et en juillet.