La groseille, la délicate petite baie acidulée

La groseille, la délicate petite baie acidulée
Assez éphémère, la groseille ne dure qu’une saison. Sucrée et fraîchement acidulée, cette baie à la couleur vive se mange, comme un bonbon, avec gourmandise tout au long de l’été.

Appétissante, petite et ronde, la groseille se présente en jolies grappes de baies brillantes à la peau translucides. D’un éclatant vermillon, pour la plus courante, la groseille peut aussi être noire, rose, jaune, verte ou blanche. Il en existe une cinquantaine de variétés.

Cette petite scandinave, originaire d’Asie, habituée aux frimas, pousse sur un arbuste épineux, le groseillier. Sa capitale française est Bar-le-Duc (55) depuis le Moyen-Âge, époque à laquelle elle était utilisée pour soigner les problèmes digestifs, avant de conquérir les papilles de la cour par sa saveur acidulée.

Peu calorique, riche en eau, en vitamines E et C, en antioxydants, en pectine, en calcium et en potassium, elle tonifie, ralentit les effets du vieillissement et favorise la satiété.

Délicate et onéreuse, elle est vendue en petites barquettes destinées à la protéger. Impatiente, comme la framboise ou la fraise, elle aime qu’on la croque rapidement, dans les deux jours après son achat. Délicieuse crue, c’est un bonheur de la laisser exploser en bouche. Elle se mange seule ou accompagnée d’autre baies rouges ou noires et est aussi un pur délice, une fois épépinée et préparée en gelée, à tartiner ou pour accompagner des pommes au four. Délicieuse aussi en salades de fruits, en tartes, en chutney, en mince pies so british, en clafoutis, en crumble, en cheesecake, en trifle, cette petite baie juteuse rehausse divinement un fromage blanc ou un yaourt au petit déjeuner.

En version salée, elle réveille un foie gras ou un foie de veau, une volaille, une viande de canard, un gibier ou encore des maquereaux. Inutile d’en mettre beaucoup, son goût bien acidulé relève de nombreux mets !

 

 

Visuel  © Ana Teixeira pour Interfel