Connue pour son goût acidulé, la rhubarbe se déguste entre avril et juillet. Rarement consommé crue, on savoure uniquement son pétiole (sa tige). L’occasion de (re)découvrir ce fruit particulier, pauvre en calorie et riche en calcium…
Originaire d’Asie, la rhubarbe fait son apparition en Europe au XVIe siècle. Marco Polo la ramène de ses voyages. À l’époque, on prêtait de nombreuses vertues médicinales à ce fruit.
Son nom, provenant du latin rheubarbarum, signifie « racine barbare ». La rhubarbe a été nommée ainsi puisqu’elle était uniquement consommée par des peuples étrangers, appelés barbares. Mais sa chair acidulée va rapidement conquérir les palais européens…
En France, elle est cultivée depuis le XIXe siècle, principalement dans le Nord et l’Est. La rhubarbe est bien souvent qualifiée de plante « rustique », puisqu’elle résiste très bien au froid et ne demande que très peu d’entretien. Sa seule exigence ? De l’eau en quantité.
Une plante atypique
Dans la rhubarbe, on ne mange que la tige ! Étonnant pour un fruit, mais ses feuilles sont toxiques.
Pour bien la choisir, préférez des bâtons rouges-rosés, avec des nuances de vert, signes de maturité. Attention, plus elle est mûre, plus elle va être acide.
En confiture, en tarte … majoritairement consommée cuite, la rhubarbe offre une chair fondante et acidulée que l’on peut facilement utiliser comme légume, pour accompagner des viandes blanches ou des poissons. Si l’on souhaite la consommer crue, il faut l’avoir fait macérer dans du sucre auparavant.
Alim’Agri
Publié le 22/03/2019