ORIGINE :
En 1925, un marin irlandais dont le bateau avait fait naufrage au large de Sables-d’Olonne, confectionne pour ne pas mourir de faim, des pièges à oiseaux. Sur ces longs pieux qu’il appelait « Bout Choat » plantés dans la vase, des moules viennent se fixer à défaut de grives.
Ces coquillages qui vivent en colonies ne changent pas de sexe.
QUAND LES ACHETER :
Achetez dans son conditionnement d’origine.
Les moules sont souvent dans un sac de toile avec une double étiquette agrafée au contenant afin de connaître le port de pêche et surtout la date d’expédition.
L’étiquette se trouve aussi sur l’étal. N’achetez pas s’il s’est écoulé plus de 48H depuis la date imprimée.
Choisir de préférence la moule de Baie du Mont Saint Michel cultivée sur bouchot. Vous aurez un fruit de mer propre et dépourvu de sable.
Ses arômes sont fins et puissants. Évitez les moules en vrac sans immatriculation et aussi les coquillages sur le marché du lundi. Il n’y a pas d’arrivage, le produit peut avoir subi des différences de températures qui se décèlent à une coquille ouverte.
Recette par Bernard Fournier
Les Moules Marinières
J’évite de les faire ouvrir à grand feu en les faisant sauter comme une crêpe ; bien au contraire, je les pose précautionneusement presque rangés dans un vaste faitout avec des copeaux de beurre, fines herbes et condiments.
Avec une lourde assiette retournée sur les coquillages, les compresser, arroser d’un fond de vin blanc et cuire à couvert 40 minutes sur une flamme très douce (le vin blanc ne doit pas bouillir).
Servir sur des assiettes chaudes parsemées de poivre au moulin.
On remarquera le fondant des moules obtenu grâce à cette cuisson lente.